En France, la pratique du tir à l’arc est encadrée par la FFTA (Fédération française de tir à l’arc). Membre de la World Archery Federation (WA), cette dernière a pour mission de développer et de faire rayonner ce sport au-delà des frontières nationales. Dans cet article, on vous dit tout ce qu’il faut savoir sur les conditions, les épreuves et le matériel requis pour adhérer à ladite Fédération.
Conditions
Vous connaissez sans doute le tir à l’arc amateur que vous avez pu pratiquer à l’occasion en vacances ou lors d’animations. Pour qui prend la discipline plus au sérieux et désire s’adonner à la compétition, rien ne vaut l’inscription en club et en fédération. Les conditions d’adhésion à la FFTA permettent l’acquisition d’une licence permettant à participer aux activités et à certains événements organisés par la Fédération. Comme dans tous les autres sports, une licence de la FFTA régit donc la participation par tout acteur (archers ou club) aux pratiques, animations ou compétitions impulsés par l’organisme et ses structures affiliées.
Le Tir à l’arc n’étant pas une discipline sportive sans risques, l’obtention de la licence permet également de couvrir les pratiquants sous une assurance en Responsabilité Civile et en Individuelle Accident, et ce même en compétition. Cette couverture est en vigueur non seulement à la FFTA, mais aussi à toutes les autres fédérations de tir à l’arc reconnues dans le monde.
Les épreuves
Trois grandes familles d’épreuves de tir à l’arc sont à distinguer en France. Il s’agit du tir sur cibles, du tir de parcours et du tir Beursault. Dans la première grande famille, on retrouve le tir à l’arc extérieur ou TAE, le tir nature, le tir en campagne, le tir 3D et le tir en salle. Suivent le Run Archery qui est un type de tir de parcours mais aussi le très réglementé et célèbre tir Beursault pratiqué depuis plus de 7 siècles dans un « jardin » ou »jeu d’arc ».
Matériel adéquat
La panoplie d’un archer a la particularité d’être bien fournie, mais pas trop encombrante afin de faciliter sa liberté de mouvement. Faut-il le préciser ? Le minimum est, bien sûr, son arc et des flèches mais pour compléter son arsenal, divers autres accessoires de bases sont recommandables. Adjoints à l’arme principale ou fonction d’elle, ils servent principalement à améliorer les performances de l’archer (confort, précision, etc.).